ComportementUN PEU CON ▬ Ouais l’intelligence c’est pas son fort, il déteste les énigmes, et encore plus devoir décrypter les autres, ou juste… réfléchir.
CHARMANT ▬ Un charme naturel, il en a conscience, mais n’en joue pas plus que ça, il met facilement les autres à l’aise.
INCONSCIENT ▬ L’instinct de survie vous dîtes?
AVANT GARDISTE ▬ Il a le flair pour ce qui va marcher pour les modes futurs, que ce soit vestimentaire, artistique, musical, et même en décoration en fait… C’est son super pouvoir.
RANCUNIER ▬ Ouais par contre, tu lui fais un sale coup, tu en entendras parler des semaines, des mois, des années.
PRODUCTIF ▬ C’est pas pour rien que sa carrière décolle comme une fusée.
DOUX ▬ Il est zentil.
Anecdotes & RumeursLes voisins de ces parents: “Alors comment il va le petit qui peignait avec du ketchup sur les draps?”
Les professeurs du collège: “Ah le gothique qui faisait peur aux autres? Il est célèbre maintenant?”
Les professeurs du lycée: “Finalement, il a arrêté de dessiner dans les marges de ses cahiers.”
Les professeurs d’art: “Prévisible, les gens aiment les gosses torturés et glauques.”
Les élèves: “Han ouaiiiis c’est celui qui peignait des gens morts avec des fleurs dans les yeux?”
Les critiques d’arts contemporain: “Ces représentations macabres et violentes sont si profonde et démontre ce qu’est aujourd’hui la jeunesse : la peur et l’incertitude dévorante face à l’avenir.”
Ses amis: “Je l’adore mais il est vachement occupé, impossible de le sortir.”
HistoireD'aussi loin que je me souvienne, j'étais turbulent, d'une manière joyeuse, et insouciante. Ma vie n'était pas spécialement régie strictement, mes parents se sont toujours montrer patients, aimant et admirablement doux. Alors pourquoi aujourd'hui, ce qui se passe dans ma tête est si détraqué et inavouable que je serai même incapable d'en parler à mon psychologue ?
Mon enfance était mouvementé, pas par les autres, mais par cette facilité à me faire des histoires et à les confondre parfois avec la réalité. Je prenais parfois ma soeur pour une sorcière qu’il me fallait combattre, ce qui entrainait bagarres, disputes, et vengeances sournoises, des deux côtés.
Ce qui m'intéressais c'était les histoires de chasseur caché sous la peau d'un loup qui prenait le dessus, d'hommes chassant une jeune fille piégée dans le corps d'une biche, les contes d'un arrière arrière arrière grand-père jamais connu qu'à travers ses œuvres morbides et ses légendes mystiques, qui se serait installé ici au environ de la création de Lumia, avant de se faire bannir parce ses contes étaient trop effrayants et morbides.
En grandissant, je continuais ce qui était à l’époque plus une manie ou un besoin vitale qu’une passion : la peinture. Je peignait tout, surtout les personnages de contes et les statues, parfois les animaux, les fleurs, les cadeaux d’anniversaires pour ma famille et d’autres choses. J’aurai bien aimé ce qui m’a poussé vers la danse, mais je ne m’en souviens pas, c’est comme si j’en avais toujours fait, je me revois encore jouer dans le jardin de mes parents pieds nus dans l’herbes, à fredonner en tournant sur moi-même et en mimant des gestes comme dans les vieilles comédies musicales. On pourrait croire que j’ai toujours été un gamin en manque d’attention, mais c’était juste une manière plus facile pour moi de m’exprimer, et ça l’est toujours d’une certaine façon, pour pouvoir briser des tabous, ou juste, mettre quelque chose sur un sentiment qui n’a pas de mot approprié.
Aujourd'hui, je suis artiste plasticien et performeur contemporain, et le succès de mes œuvres augmente au fur et à mesure que j'entre-ouvre mes sombres et honteux désirs aux autres à travers mon travail.
- /!\Vore & Gore:
Tout commença avec une morsure dans le cou. La douleur éveillait déjà en moi du plaisir, mais ce qui me surprit fut que dans ce geste, j'en voulais plus, sentir les dents d'un autre sur ma peau, s'enfoncer plus encore, même l'idée d'être à vif me fascine, sentir mon sang chaud couler sur ma peau, voir quelqu'un se repaître de moi. Pourquoi ce désir si spécifique? Alors que je tiens à la vie, ce n'est même pas le désir de mourir qui anime ces fantasmes. Qu'est-ce qui aurait détraqué mon esprit au point d'associer la sensualité à l'idée de se faire dévorer ? J'aime la vie, je le répète, j'ai réalisé le rêve de mon âme et désormais je suis connu pour la qualité de mes performances et de mes peintures. Je vis dans un superbe appartement à Lumia avec de jolis petits oiseaux, si je voulais être en couple, j'aurai l'embarras du choix avec mon charme, mes deux parents sont en vie et se portent bien, mes frères et soeurs aussi, et moi, je fantasme secrètement de me faire dévorer, qu'on ouvre ce torse pâle et qu'on me caresse de l'intérieur, qu'une langue avide passe sur ma chaire, que des dents se plantent en moi, voir cette encre rouge vitale et sacrée se répandre sur du carrelage gelé. Mon secret transpire de certaines de mes œuvres, celles qui ont le plus de succès, en même temps, le morbide fait vendre, mais j'arrive à faire passer cela comme moi dédramatisant une peur et une angoisse fulgurante de se faire dévorer.
Le plus éprouvant pour moi, c'est le quotidien, me retrouver en présence d'un autre individu qui sent une certaine odeur me rend incapable socialement, et complètement débile. Je bégaye, je me tortille, j'ai des papillons dans le ventre, c'est insupportable. Comment paraître crédible un seul instant devant les autres quand on a une gaule du diable?
Situation ActuelleLumia c’est bien, mais il aime bien la campagne et Midgray. Il aimerait faire de la poterie mais il est nul. Sinon il veut régler son soucis de fantasme détraqué.